Baromètre de la Conduite Responsable 2021

La Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable publie les résultats du 11e Baromètre de la conduite responsable. 

74 % des conducteurs français qui prennent des libertés avec le Code de la route en font autant avec les règles sanitaires

A la veille du long week-end de l’Ascension, la Fondation VINCI Autoroutes publie les résultats de son 11e Baromètre de la conduite responsable. Réalisée par Ipsos auprès de 12 400 personnes dans 11 pays européens, cette vaste enquête dresse un état des lieux des comportements et représentations des Européens au volant. Elle permet de suivre l’évolution des conduites à risque et des bonnes pratiques pour contribuer à mieux orienter les messages de prévention en France et dans les autres pays européens.

Nouveauté 2021 : l'enquête permet également de dresser un parallèle entre le respect du Code de la route et celui des consignes sanitaires

Code de la route et consignes sanitaires : les accomodements avec la règle sont monnaie courante

  • 79% des conducteurs français admettent faire des écarts au Code de la route (75% des conducteurs européens) et 68% disent ne pas toujours respecter les règles sanitaires (70% des Européens) ;
  • 51% des Français qui respectent les règles sanitaires, le font d’abord par souci d’autrui (45%), contre seulement 34% de ceux qui respectent le Code de la route (33%) ;
  • 74% des conducteurs français (77% des Européens) qui prennent des libertés avec le Code de la route en font autant avec les règles sanitaires.


Inattention : des conducteurs sans cesse plus déconnectés de la route

  • 54% des conducteurs français téléphonent au volant en utilisant un système Bluetooth (+6 points en 1 an et +14 points en 5 ans ; 53% des conducteurs européens, +3 points en un an et +10 points en 5 ans), alors même que celui-ci altère tout autant l’attention que les autres modes de conversation ;
  • 44% paramètrent leur GPS en conduisant (+3 points en 1 an et +8 points en 5 ans ; 43%, +6 points en 5 ans) ;
  • 10% ont déjà eu ou failli avoir un accident à cause de l’utilisation du téléphone au volant (11%).
     

Incivilités : malgré une légère inflexion dans les comportements, la route reste un terrain de tensions

  • 16% des conducteurs français (-4 points ; 12% des conducteurs européens, -4) admettent ne plus être la même personne lorsqu’ils sont au volant ;
  • 65% (-5 ; 52%, -3) reconnaissent qu’il leur arrive d’injurier les autres conducteurs ;
  • 88% (84%) ont déjà eu peur du comportement agressif des autres conducteurs.
     

Somnolence : des prises de risque toujours trop répandues et certaines bonnes pratiques en recul 

  • 41% des conducteurs français (-2 ; 40% des conducteurs européens, -5) ne respectent pas la recommandation d’une pause toutes les 2 heures, alors qu’ils sont plus de 9 sur 10 à la connaître (92% ; contre 73% des conducteurs européens) ;
  • 58% s’arrêtent au cours du trajet pour faire une sieste (-5 ; 52%, -7) ;
  • 15% ont déjà eu, ou failli avoir, un accident en raison d’un assoupissement au volant (12%).

 

Sécurité des intervenants sur autoroute : trop d’indifférence susceptible d’avoir des conséquences dramatiques

  • 69% des conducteurs français (-4 points en un an) ne respectent pas systématiquement le « corridor de sécurité », cette barrière virtuelle intégrée depuis 2018 au Code de la route français qui impose aux conducteurs de s’écarter des zones d’intervention ;
  • 53% des conducteurs français oublient de ralentir dans une zone de travaux (-2 ; 51%, -3) ;
  • Pourtant, 67% considèrent que la vitesse excessive des conducteurs qui n’ont pas le temps de ralentir est l’une des principales causes d’accidents impliquant le personnel d’intervention sur autoroute.

La règle, qu’il s’agisse du Code de la route ou des consignes sanitaires, est plus souvent perçue comme une contrainte que comme une protection. En s’octroyant des petits arrangements avec celle-ci, les conducteurs privilégient leur bénéfice immédiat, négligent le risque potentiel d’accident et comptent sur leur capacité de maîtrise pour l’éviter. Pourtant la grande majorité des accidents relèvent d’une mauvaise appréciation du risque associée à des infractions au Code de la route 

Bernadette Moreau

Déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable

Code de la route et consignes sanitaires : les accomodements avec la règle sont monnaie courante

Perplexes quant à la pertinence des règles, Français et Européens n’hésitent pas à s’en affranchir…

79% des conducteurs français reconnaissent ne pas toujours respecter les règles du Code de la route (75% des conducteurs européens). Les récalcitrants français réguliers (25% ; 21%) sont plus souvent des hommes (28% contre 22% des femmes), des jeunes (36% des moins de 35 ans, contre 28% des 35-64 ans et 11% des 65 ans et plus) et des habitants des zones rurales (28%).

De même, les Français reconnaissent prendre certaines libertés vis-à-vis des règles sanitaires – mais dans une moindre mesure par rapport au Code de la route : 68 % (soit 11 points de moins ; 70% des Européens, soit 5 points de moins) avouent des écarts vis-à-vis des consignes (gestes barrière, confinement, couvre-feu…). D’ailleurs, 32% des Français disent ne jamais faire d’écarts avec les règles sanitaires (30% des Européens) contre 21% s’agissant du Code de la route (soit 11 points de moins ; 25%, soit 5 points de moins). Parmi les récalcitrants réguliers (25% ; 31%) on retrouve aussi plus souvent des jeunes (39% des moins de 35 ans, contre 26% des 35-64 ans et 10% des 65 ans et plus) et des habitants des grandes villes (32%).

La première raison avancée pour expliquer le non-respect de la règle par ceux qui s’accordent des écarts est la même, qu’il s’agisse des consignes sanitaires ou du Code de la route : selon eux, les règles ne seraient pas toujours adaptées à la situation ou cohérentes (60% l’affirment à propos du Code de la route contre 48% concernant les règles sanitaires ; 52% vs. 45% chez les Européens). Le sentiment que certaines règles seraient uniquement destinées à délivrer des sanctions est nettement plus répandu en ce qui concerne le Code de la route (28% ; 29%) que les consignes sanitaires (12% ; 15%). A l’inverse, l’argument d’une vigilance particulière, qui autoriserait à s’affranchir des règles, est bien plus invoqué en ce qui concerne la prudence sanitaire (40% des Français ; 42%) que la prudence sur la route (23% ; 22%).

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Quant au respect des règles, il semble avant tout motivé par la finalité de celles-ci, à savoir prévenir les risques - accident ou contamination -, la crainte de la sanction étant, dans tous les cas, la motivation la moins forte. Par ailleurs, le souci d’autrui est nettement plus prégnant dans le domaine sanitaire (51% l’invoquent ; 45%) que sur la route (34% ; 33%), a fortiori lorsqu’il s’agit de son entourage proche (29% vs. 19% en France ; 23% vs. 11% en Europe). Sur la route, c’est la préoccupation de sa propre sécurité qui prime (33% vs. 28% ; 26% vs. 27%). Une spécificité française : la confiance dans la pertinence de la règle ne motive que faiblement son respect (20% pour le Code la route, 10 points de moins que la moyenne européenne vs. 10% pour les règles sanitaires, 7 points de moins que la moyenne européenne). De même, la peur de la sanction intervient peu dans le respect de la règle (13% pour le Code de la route vs. 11% pour les règles sanitaires ; 11% dans les deux situations pour les Européens).

Plus lucides quant à leur comportement, les Français sont nettement plus nombreux que la moyenne des Européens à admettre comme probable une part de responsabilité s’il leur arrivait un accident (52% vs. 34% des Européens) ou s’ils étaient contaminés (49% vs. 40%).

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... particulièrement au volant

Et pourtant, malgré cette plus forte conscience de leur responsabilité, les conducteurs français sont particulièrement nombreux à ne pas respecter les règles de base du Code de la route :

  • 91% des conducteurs français dépassent de quelques km/h la limitation de vitesse (88% des conducteurs européens) ;
  • 65% passent alors que le feu est orange ou qu’il vient de passer au rouge (62%) ;
  • 57% oublient de mettre leur clignotant pour doubler ou changer de direction (51%, -2)
  • 46% ne marquent pas véritablement l’arrêt à un stop (43%) ;
  • 25% stationnent en double file (28%) ;
  • 12% (-2) admettent conduire en étant au-dessus de la limite d’alcool autorisée sans pour autant en ressentir les effets (8%) ;
  • 11% (-2) déclarent prendre le volant en ayant consommé des médicaments susceptibles d’altérer leur vigilance (7%) ;
  • 3% des conducteurs français et européens prennent la route en ayant fumé du cannabis ou consommé des drogues.
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Inattention : des conducteurs sans cesse plus déconnectés de la route

Malgré une légère baisse, les conducteurs restent très conscients des dangers de l’inattention : 43% des Français (-3 points ; 54% des Européens) l’identifient parmi les principales causes d’accidents mortels sur les routes en général et 33% (-3 ; 40%) sur les autoroutes. Ils sont d’ailleurs 1 sur 10 en France (11% en Europe) à avoir déjà eu, ou failli avoir, un accident à cause de l’utilisation du téléphone au volant.

Pourtant, ils sont de plus en plus nombreux à adopter des comportements dangereux liés aux distracteurs lorsqu’ils sont au volant :

  • 74% des conducteurs français admettent détourner le regard de la route plus de 2 secondes (76% des conducteurs européens, -2) ;
  • 54% déclarent téléphoner avec un système de conversation Bluetooth avec haut-parleur intégré (+6 points en un an et +14 en 5 ans ; 53%, + 3 en un an et +10 en 5 ans) - une pratique tout aussi dangereuse en termes d’inattention que les autres modes de conversation téléphonique ;
  • 44% paramètrent leur GPS pendant qu’ils conduisent (+3 en un an et +8 en 5 ans ; 43%, +6 en 5 ans) ;
  • 27% envoient et/ou lisent des SMS ou des mails (22%) ;
  • 27% signalent aux autres conducteurs des événements via une application (+3 en un an et +12 en 5 ans ; 21%, +2 en un an et +6 en 5 ans) ;
  • 17% téléphonent avec une oreillette, un casque ou des écouteurs (32%) ;
  • 17% téléphonent sans kit mains libres (23%) ;
  • 5% regardent même des films ou des vidéos sur smartphone ou tablette (7%).
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Incivilités : malgré une légère inflexion dans les comportements, la route reste un terrain de tensions

En cette période particulière, les conducteurs français se montrent un peu moins critiques vis-à-vis de leurs compatriotes au volant : ils les jugent un peu moins stressés (29%, -6 points ; 32% des Européens ; -6) et agressifs (26%, -7 ; 27%, -2), et plus vigilants (16%, +4 ; 18%). Pour autant, les autres conducteurs ne trouvent toujours pas grâce à leurs yeux : 83% (-6 points ; 79%, -4) citent au moins un adjectif négatif pour les décrire, les jugeant avant tout irresponsables (47% ; +2 points par rapport à 2020 ; 46%) et dangereux (37%, -3 ; 26%, -2). Constants dans leur jugement sur eux-mêmes, ils sont 95% à s’attribuer au moins un adjectif positif pour décrire leur propre conduite (97%) et seulement 17% (-3 points ; 12%, -2) à admettre au moins un défaut.

Un certain nombre de conducteurs ont cependant conscience que la voiture influe négativement sur leur comportement. Ainsi, 16% des conducteurs français (-4 points ; 12% des conducteurs eurpéens, -4) admettent ne plus être vraiment la même personne lorsqu’ils sont au volant et s’estiment plus nerveux, impulsifs ou agressifs que dans la vie quotidienne. Pour 15% d’entre eux (-2 ; 18%), la protection créée par l’habitacle de la voiture les amène à se sentir comme « dans une bulle » et à faire moins attention aux autres. Plus d’1 Français sur 10 (12% ; et 13% des Européens) va même jusqu’à penser que sur la route, « c’est chacun pour soi ».

L’agressivité au volant et les incivilités marquent un léger recul par rapport à 2020 mais demeurent très élevées : 65% des conducteurs reconnaissent qu’il leur arrive d’injurier un autre conducteur (-5 points ; 52% des conducteurs européens, -3), 53% (-3 ; 47%, -4) de klaxonner de façon intempestive, 33% (30%, -3) de coller délibérément le véhicule d’un conducteur qui les énerve, 26% (30%, -4) de doubler à droite sur l’autoroute. Cette inflexion mérite cependant d’être relativisée, tant en France qu’en Europe, puisque 19% des conducteurs (20% des Européens) n’hésitent pas à descendre de leur véhicule pour s’expliquer et que la part de ceux qui déclarent qu’il leur arrive d’avoir peur du comportement agressif d’un autre conducteur demeure aussi à son plus haut niveau (88% ; 84%).

Les Français apprécient cependant les petits gestes de civilité. Ainsi, lorsqu’ils sont en voiture et qu’un conducteur les laisse passer en faisant un signe de politesse, ils considèrent en moyenne que le niveau de bien-être que ce petit geste leur procure est de 8,3/10 (8,2/10 pour les Européens). De même, quand ils laissent passer une voiture et que son conducteur leur fait un signe pour les remercier, le niveau de bien-être est de 8,2/10 en moyenne (8,3/10). Enfin, quand une personne s’excuse pour son erreur de conduite, en faisant un signe de la main, ils évaluent leur sentiment de bien-être à 7,8/10 (idem)

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Somnolence : des prises de risque toujours trop répandues et certaines bonnes pratiques en recul

Interrogés sur les principales causes d’accidents mortels sur autoroute, pour la première fois depuis 2014, les Français identifient la somnolence en 2e position (38%), désormais juste derrière le facteur vitesse (39%). Ils restent néanmoins plus conscients de ce risque que leurs homologues européens, qui la placent en 4e position (20%)

Les conducteurs français sont toujours nombreux à déclarer que la somnolence a été à l’origine d’un accident ou d’un incident dans lequel ils ont été impliqués :

  • 15% ont déjà eu, ou failli avoir, un accident en raison d’un assoupissement (12% des condcuteurs européens) ;
  • 32% (-2) ont déjà eu l’impression de s’être assoupis durant quelques secondes au volant (24%, -3) ;
  • 25% (-3) % ont déjà empiété sur la bande d’arrêt d’urgence ou sur le bas-côté de la route à cause d’un moment d’inattention ou d’assoupissement (15%, -3).

Cependant, les conducteurs français sont encore 22% (-6) à considérer que l’on peut conduire en état de fatigue (24% des conducteurs européens, -4) et 39% (-8) le font effectivement, même s’ils se sentent très fatigués, parce qu’ils y sont contraints (35%, -9).

 

Pour les longs trajets, certaines pratiques, qui peuvent être à l’origine de somnolence au volant, régressent légèrement mais restent encore trop répandues :

  • 81% (-2 en un an) des conducteurs français se couchent plus tard ou se lèvent plus tôt que d’habitude avant un long trajet (78% des conducteurs européens, -4) ;
  • 67% finissent leurs préparatifs tard dans la soirée avant le départ (74%, -3) ;
  • 65% (-3) partent de nuit (62%, -5).

 

Parallèlement quelques bons réflexes, pourtant très efficaces pour prévenir la somnolence, sont en recul :

  • 80% (-2) des conducteurs français programment leurs horaires de départ en fonction des heures pendant lesquelles ils se savent moins fatigués (83% des conducteurs européens, -2) ;
  • 74% (-6) décalent le moment de leur départ lorsqu’ils sont fatigués (74%, -3) ;
  • 71% (-4) changent de conducteur au cours du trajet (68%, -3) ;
  • 58% (-5) s’arrêtent au cours du trajet pour faire une sieste (52%, -7) - pratique la plus efficace pour prévenir le risque d’endormissement au volant.

Et même si le nombre d’heures de conduite avant de faire une pause diminue légèrement : 2h50 (-2 min) pour les Français et 3h02 pour les Européens (-4 min), la recommandation d’une pause toutes les 2 heures n’est toujours pas respectée par 41% des Français (40%, -5) alors même qu’elle est connue par 92% d’entre eux (73%). Parmi ceux qui ne respectent pas ce conseil, 63% indiquent qu’ils ne s’arrêtent que lorsqu’ils se sentent vraiment fatigués (47%) et 19% considèrent que cette recommandation est trop stricte et qu’elle n’est pas adaptée pour eux (18%). 10% estiment quant à eux qu’ils sont trop pressés pour faire une pause toutes les 2 heures (8%).

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Sécurité des intervenants sur autoroute : trop d’indifférence susceptible d’avoir des conséquences dramatiques

En moyenne chaque semaine, plus de 2 véhicules d’intervention sont percutés sur le réseau autoroutier ; une tendance qui se confirme en ce début d’année malgré la réduction des déplacements liés au confinement.

Ces heurts de fourgons sont le plus souvent le fait de comportements dangereux de la part des conducteurs à l’origine des accidents :

  • 70% (-2 points) des conducteurs français (56% des conducteurs européens, -5) ne respectent pas les distances de sécurité - condition pourtant indispensable pour préserver une bonne visibilité sur la route ;
  • 53% (-2 ; 51%, -3) oublient de ralentir à l’approche d’une zone de travaux.

 

En France, la règle du « corridor de sécurité » a été intégrée au Code de la route en septembre 2018. Sanctionnée par une amende forfaitaire de 135 € et une perte de points selon l’infraction, elle vise à mieux protéger le personnel en intervention sur une route, une voie rapide ou une autoroute. C’est une barrière virtuelle que les conducteurs doivent respecter pour s’éloigner au maximum des intervenants et leur assurer un périmètre de protection.

 

Pourtant, plus d’1 conducteur français sur 4 (28%) ne connaît toujours pas cette règle ; une proportion légèrement inférieure (21%) chez les détenteurs du permis de conduire depuis moins de 3 ans. Au global, c’est près de 7 conducteurs sur 10 (69%, -4) qui admettent ne pas la respecter systématiquement.

 

Interrogés sur les principales causes d’accidents impliquant le personnel d’intervention sur autoroute, les conducteurs français citent en premier lieu la vitesse (67%), suivie de près par l’inattention au volant (60%) puis le non-respect des distances de sécurité (53%).

 

Seuls 10% des conducteurs français mentionnent le manque de visibilité des véhicules ; un résultat peu étonnant puisque toute intervention s’accompagne d’un dispositif de signalisation très visible de loin (gyrophares, flèches lumineuses sur le toit des fourgons...) … pour autant que l’attention du conducteur se porte sur la route …

 

La somnolence au volant n’est mentionnée qu’en dernier, par seulement 9% des Français interrogés.

Pourtant, dans 2 accidents sur 33 impliquant du personnel en intervention, l’inattention et la somnolence des conducteurs sont en cause.

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En cette veille de départ en week-end, la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable rappelle quelques conseils simples pour prévenir les risques de somnolence et d’inattention au volant, qui demeurent les premières causes d’accidents mortel

  • Faire une nuit complète de sommeil la veille du départ ;
  • Eviter de partir la nuit (entre 22h et 6h) ;
  • Effectuer des pauses régulières tout au long du trajet, au minimum toutes les deux heures ;
  • S’arrêter sur une aire dès les premiers signes de fatigue et faire une courte sieste ;
  • Ne pas hésiter à changer régulièrement de conducteur ;
  • Proscrire l’usage de tout distracteur lorsque l’on conduit : conversations téléphoniques, SMS, GPS, vidéos, applications mobiles ;
  • Respecter les distances de sécurité ;
  • Ralentir à l’approche d’une zone de travaux ou d’un accident ;
  • Anticiper ses dépassements et respecter le corridor de sécurité à l’approche d’un véhicule arrêté.

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