27 novembre 2019
Engagée dans la lutte contre l’insécurité routière et l’évolution des comportements sur la route, la Fondation VINCI Autoroutes s’intéresse depuis plusieurs années à la façon dont les enfants perçoivent la conduite de leurs parents et à l’influence qu’ils peuvent avoir sur les comportements de ces derniers au volant. En partenariat avec VINCI Concessions – Grèce et à l’occasion d’une table-ronde organisée le 28 novembre 2019 à Athènes, la Fondation publie les résultats d’une étude inédite sur les parents grecs au volant.
Comment évaluent-ils leur propre conduite en présence de leurs enfants ? Leur perception rejoint-elle celle de leurs enfants ? Quelles sont les bonnes ou mauvaises habitudes dont les enfants sont témoins ? 510 enfants de 8 à 16 ans et 507 parents d’enfants du même âge, représentatifs de ces deux populations grecques, ont été interrogés par Ipsos.
Lorsqu’ils sont en voiture avec leurs parents, les enfants grecs font preuve d’une grande confiance. Ils attribuent la même note de 8/10 à chacun de leurs parents pour qualifier leur conduite. Les parents rejoignent l’avis de leurs enfants puisqu’eux-mêmes s’attribuent la note de 8/10. Ces derniers témoignent par ailleurs d’une conduite plus responsable lorsqu’ils sont en présence de leurs enfants :
Par ailleurs, la confiance des enfants dans le respect des règles et la maîtrise du véhicule par leurs parents se retrouve dans l’évaluation qu’ils font de certaines prises de risques. Ainsi, seulement 29% des enfants constatent que leurs parents roulent trop vite alors que plus de la moitié de ces derniers (53%) admettent dépasser les limitations de vitesse. Il en est de même concernant l’oubli du clignotant pour changer de direction ; un comportement surement moins facile à observer par les enfants qui sont seulement 27% à le constater chez leurs parents alors que 37% d’entre eux déclarent l’oublier.
Enfin, signe de cette relative confiance et sérénité, les enfants sont 59% à voir que leurs parents ont peur d’un autre conducteur alors que 70% des parents déclarent souffrir de ce climat de tensions sur la route. La peur de l’autre conducteur est davantage ressentie par les mères (73%) que par les pères (67%).
Si les parents grecs déclarent être plus vigilants lorsqu’ils conduisent avec leurs enfants, ils ne sont pourtant pas exemplaires. Les enfants en sont d’ailleurs témoins et semblent même plus lucides lorsqu’il s’agit de dénoncer leurs prises de risque. Ainsi, d’après les enfants, 45% des parents ne leur attachent pas leur ceinture de sécurité pour des courts trajets même si seulement 27% des parents l’admettent. Lorsqu’il s’agit du port de la ceinture par ces derniers, 38% des enfants constatent qu’ils ne l’attachent pas alors que 28% des parents l’avouent.
Par ailleurs, plus de 8 enfants sur 10 (82%) remarquent que leurs parents répondent à des appels sur leur téléphone portable et que 6 sur 10 (59%) appellent quelqu’un en conduisant. Pourtant, seulement 68% des parents admettent répondre à des appels et 48% à en passer lorsqu’ils sont au volant.
Les enfants sont aussi plus conscients du climat d’incivilités qui caractérise les routes grecques qu’ils parcourent avec leurs parents. Ainsi, 62% des enfants entendent leurs parents dire des gros mots (mais pourtant 59% des parents admettent le faire). De même, 61% les entendent klaxonner de façon intempestive un autre conducteur quand seulement 52% des parents disent agir ainsi. Les enfants remarquent également lorsque leurs parents ne s’arrêtent pas pour laisser passer les piétons (44%) ; un comportement admis par 38% des parents et jusqu’à 44% des pères.
Si 71% des parents déclarent faire plus de pauses lorsqu’ils sont avec leurs enfants, les enfants partagent largement ce constat puisque près de 8 sur 10 (79%) disent s’arrêter souvent pendant les longs trajets en famille. La moitié des enfants interrogés estime cependant que la pause ne dure que le temps d’aller aux toilettes et de mettre de l’essence dans la voiture, sans permettre de manger, jouer ou se reposer. La pause arrive d’ailleurs trop tardivement : en moyenne, au bout de 3h de route. La majorité des parents (58%) ne respecte donc pas la recommandation selon laquelle il faut s’arrêter toutes les 2 heures, au risque de subir un épisode de somnolence et de s’exposer à un accident.
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