La 24ème Journée du Sommeil, organisée par l’Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) est cette année placée sous les thèmes de l’alimentation, de l’activité physique et du sommeil.
A cette occasion, l’INSV et la Fondation VINCI Autoroutes ont publié une enquête qui révèle notamment que près d’1 Français sur 2 souffre de troubles du sommeil.
Cette enquête attire l’attention sur l’interdépendance et la réciprocité entre les trois piliers de la santé : manger, bouger et dormir. En effet, elle nous apprend que « la majorité des Français considère le sommeil comme le principal levier pour soutenir leurs performances intellectuelles (80%) et leurs performances physiques (72%), qu’ils suivent une alimentation équilibrée (respectivement 56% et 68%) et qu’ils pratiquent une activité physique (48% et 63%). »
L’ensemble des Français juge bien que l’activité physique, l’alimentation et le sommeil sont nécessaires. Pour avoir une bonne qualité de sommeil, bien s’alimenter et pratiquer de l’activité physique est primordial. Bien entendu, il ne faut pas se laisser envahir, dans le lit, par les écrans, ce qui va retarder l’endormissement.
Marc Rey
Neurologue et Président de l'INSV
L’enquête nous apprends également que les Français ont perdu 15 à 16 minutes de sommeil, en seulement 1 an ! Cette accumulation importante de dette de sommeil en semaine est doublée d’une diminution de la récupération le week-end. En effet, les Français dorment en moyenne 6h42 en semaine (6h58 en 2023) et 7h25 le week-end ou en congés (7h40 en 2023).
Pour compenser, mieux vaut privilégier la sieste à la grasse matinée. C’est ce que font de plus en plus de Français, qui pratique la sieste au moins une fois par semaine à raison de 1h16 en moyenne.
Cette enquête peut être mise en corrélation avec les chiffres du dernier Baromètre de la conduite de la responsable de la Fondation VINCI Autoroutes qui nous apprends que plus d’1 conducteur sur 8 ont déjà failli avoir un accident lié à la somnolence et que 29% des Français ont déjà eu l’impression de s’assoupir au volant.
Les Français dorment de moins en moins et 43% d’entre eux déclarent subir des troubles du sommeil. D’où la nécessité pour les conducteurs de prendre le volant en étant reposé et de s’arrêter dès les premiers signes de somnolence ou toutes les deux heures et de faire une sieste si nécessaire.
Bernadette Moreau
Déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes
Depuis sa création, la Fondation VINCI Autoroutes a soutenu plus de 20 études scientifiques, dont 13 sur le thème du sommeil et le risque de somnolence au volant. Ces études ont été menées par des chercheurs issus de diverses disciplines et se sont intéressées à différents publics tels que les jeunes, les motards, les automobilistes et les chauffeurs de poids lourds.
Voici quelques exemples d’études significatives financées par la Fondation VINCI Autoroutes :
Ces recherches contribuent à renforcer la sécurité sur les routes en identifiant les risques liés à la somnolence au volant et en proposant des mesures préventives adaptées.
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