Alors que la somnolence reste la 1re cause d'accidents mortels sur autoroute, la Fondation VINCI Autoroutes publie les premiers résultats d’une étude qui compare l’efficacité, sur la vigilance et la conduite, d’une sieste réalisée à la mi-journée, dans la voiture ou dans un lit, à celle d’une pause sans sieste. Menée en laboratoire, cette étude a été pilotée par Damien Davenne, chronobiologiste, professeur à l'Université de Caen Normandie et directeur de l’unité de recherche COMETE INSERM/Unicaen dédiée aux mobilités
L’étude a consisté à demander à 40 sujets bons dormeurs, sans trouble du sommeil, d’effectuer un trajet autoroutier. L’expérimentation débutait le matin par 2 heures de conduite sur simulateur puis, au moment de la pause méridienne, elle se poursuivait par la prise d’une collation puis par une pause qui variait selon trois conditions : station assise en restant éveillé, sieste dans un lit, sieste dans un fauteuil similaire à un siège de voiture. Dans ces deux dernières situations, les sujets ont déclaré avoir dormi. Les sujets reprenaient ensuite la conduite sur simulateur.
Après les 2 heures de conduite du matin, la fatigue, la somnolence et l’anxiété sont bien présentes alors même que les conducteurs n’ont pas été mis en privation de sommeil et ont dormi au moins 8 heures les trois nuits précédant l’expérimentation. Quel que soit le type de pause, sieste dans un lit, sieste sur le siège de sa voiture ou pas de sieste, la fatigue enregistrée après la pause est 25 % moins importante que celle enregistrée avant. L'arrêt après 2 heures de conduite, recommandé par les experts, est donc totalement justifié.
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