Créé en 2017, Faune France est un portail internet qui permet la consultation gratuite d’une importante banque de données collectées par un r éseau de naturalistes amateurs.
Des professionnels issus d’une cinquantaine d’associations naturalistes contribuent également à cette plateforme collaborative qui compte à ce jour près de 100 000 contributeurs, amoureux de la nature.
Faune France met en ligne de nombreuses informations sur les espèces sauvages de nos régions : recensement, suivi des effectifs et des migrations, répartition dans le temps sur le territoire, etc. Faune France contribue à l’amélioration des connaissances dans un objectif de protection de la biodiversité.
Ses utilisateurs peuvent aussi prendre part à des missions de sciences participatives proposées par des associations, selon leurs goûts, leur expertise et leur disponibilité.
La plateforme Faune France est accessible sur smartphone via l’application NaturaList, disponible sur Google Play et Apple store.
Pour en savoir plus : https://www.faune-france.org/index.php?m_id=20117
Cette application, utilisable partout dans le monde et fonctionnelle en ligne ou déconnectée, offre la possibilité de noter ses observations de la faune sauvage en temps réel ou en différé.
Elle met à disposition de ses utilisateurs un dictionnaire des noms d’espèces dans toutes les langues et un filtre pour accéder uniquement aux espèces d’une région, d’un pays ou d’un continent. Les observations sont validées par un réseau d’experts.
Les données recueillies sur Faune France sont utiles aux programmes de sensibilisation et de protection ou pour les actions juridiques engagées pour la défense de la nature. Elles peuvent par exemple être utilisées pour déterminer l’impact des projets d’aménagement, mettre en œuvre des actions de conservation pour des espèces ciblées ou encore actualiser les listes rouges des espèces menacées.
Les données de la plateforme sont utilisées dans le cadre de thèses, publications ou projets scientifiques. Faune France a d’ailleurs signé une convention avec des Instituts de recherche et des universités françaises et européennes.
Transmettre des données d’observations, c’est contribuer à alimenter le système d’information sur la nature et les paysages. Ainsi, les données peuvent être utilisées dans le cadre de la mise en place de politiques publiques environnementales, de plans nationaux et dans la vérification de l’application des directives européennes oiseaux et habitats.
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