Sur la route des vacances, plus d'1 Français sur 4 jette ses déchets par la fenêtre de sa voiture

A la veille du grand chassé-croisé de l’été, la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable publie les résultats de la 7e édition de l’enquête réalisée par Ipsos sur la façon dont les Français gèrent leurs déchets sur la route des vacances. Appliquent-ils les mêmes écogestes que dans leur vie quotidienne ? Pourquoi jettent-ils des déchets sur la route, dans la rue ou dans la nature ? Quel sentiment éprouvent-ils lorsqu’il le font ? Ont-ils conscience des conséquences de ces incivilités sur l’environnement ?

Des comportements inciviques répandus

Malgré certaines pratiques qui progressent dans le bon sens, l’enquête révèle la persistance de comportements inciviques trop répandus, à commencer par la propension de plus d’1 conducteur sur 4 à jeter ses déchets par la fenêtre de sa voiture - même si cela est souvent au prix d’un sentiment de culpabilité. Chaque jour, en moyenne 25 tonnes de déchets sauvages sont ainsi ramassées le long des autoroutes par des ouvriers autoroutiers, au péril de leur sécurité. 

Forte de ce constat alarmant, la Fondation VINCI Autoroutes lance, ce 30 juillet 2021, une nouvelle campagne de sensibilisation du grand public. Dans un spot de 45 secondes, diffusé sur internet et sur les réseaux sociaux, celle-ci interroge ce geste impulsif, cette manie de jeter que de trop nombreux conducteurs peinent à réfréner. Sur un ton décalé, elle invite chacun à réfléchir à sa propre tendance à la « jettomanie » et au remède à adopter pour la prévenir… La campagne sera également relayée, à partir de ce vendredi, sur des affiches visibles sur les 453 aires du réseau VINCI Autoroutes, et mettant en exergue cette question : « Etes-vous jettomane ? » - un terme inventé pour interpeller le grand public sur une pathologie hélas bien réelle.

"Jeter un déchet sur l’autoroute ou dans la rue peut sembler anodin mais ce geste, répété par des milliers de personnes, engendre des nuisances et des risques importants : incendies, pollution, accidents de la route et mise en danger du personnel autoroutier intervenant pour le ramasser. Malheureusement, les Français ont tendance à minimiser l’impact de leurs gestes et se disent sceptiques quant à l’efficacité de l’appel au civisme. C’est pourquoi la Fondation VINCI Autoroutes a conçu cette campagne sur la « jettomanie », qui use d’un ton volontairement humoristique pour contribuer à la prise de conscience de la banalité de ces comportements… et de la simplicité de la solution."

Bernadette Moreau

Déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes

En France, plus d'1 conducteur sur 4 est atteint de jettomanie. Et vous ? 

Ecogestes du quotidien : pas de progression du nombre d’adeptes, mais plus de régularité chez ceux qui les pratiquent

Si les comportements éco-responsables sont globalement stables parmi les Français, ceux qui les adoptent le font de plus en plus régulièrement - voire systématiquement pour certains gestes.

Les Français ont le sentiment de faire des efforts pour l’environnement au quotidien, et même, pour 25% d’entre eux (+3 points par rapport à 2020), d’avoir réduit leur impact négatif par rapport à avant la crise sanitaire, mais ils sont beaucoup moins convaincus que les autres font de même : ils s’attribuent en moyenne 8,2 écogestes mais n’en identifient que 5,3 en moyenne chez leurs concitoyens.

Ainsi, 97% des Français éteignent régulièrement la lumière quand ils quittent une pièce, mais ils ne sont que 43% à penser que les autres le font (soit 54 points d’écart…). De même, 67% d’entre eux se déplacent régulièrement à pied ou à vélo pour les petits trajets mais 29% seulement considèrent que les autres le font (38 points d’écart…).

Le tri des déchets stagne et sa pratique baisse durant les vacances

Si le tri des déchets fait désormais partie des écogestes les plus répandus, les Français sont toutefois moins exemplaires lorsqu’ils s’éloignent de chez eux - et les comportements ne progressent que lentement.

S’ils sont 91 % à trier régulièrement leurs déchets dans la vie de tous les jours (dont 72 % toujours), ils sont 84 % (+ 1 point seulement par rapport à 2015) à le faire sur leur lieu de vacances (dont 58 % toujours), et 72 % (+ 1 point par rapport à 2015) à le faire sur les aires d’autoroute (dont 44 % toujours), soit 19 points de moins que dans leur vie quotidienne.

Pourtant 99% des aires du réseau autoroutier concédé sont équipées pour le tri sélectif.

Le meilleur déchet est celui qu'on ne produit pas

Les Français adoptent certaines bonnes pratiques pour réduire leurs déchets dans la vie de tous les jours. Certaines sont bien ancrées dans les habitudes, et d’autres émergent : ainsi 94 % des Français se servent régulièrement d’un sac réutilisable pour faire leurs courses (dont 77 % toujours), 65 % boivent de l’eau du robinet pour éviter d’acheter de l’eau en bouteille (dont 47 % toujours) et 20 % louent ou empruntent désormais des objets dont ils n’ont besoin que ponctuellement, plutôt que de les acheter (dont 5 % toujours ; vs. 16 % en 2015).

Ce souci de limiter les emballages est également présent chez un certain nombre de Français quand ils doivent prendre leur repas à l’extérieur pour un pique-nique, au bureau ou en transport.

Déchets sauvages abandonnés dans la rue ou sur les routes : et si l’on s’interrogeait sur nos propres pratiques ?

Plus d’1 Français sur 4 (28 %) admet jeter ses déchets par la fenêtre de sa voiture sur autoroute. Bien qu’en légère baisse par rapport à 2020 (- 2 points), ce comportement incivique reste trop répandu. Il croît même dans la vie de tous les jours. Ainsi, 40 % des Français admettent qu’il leur arrive de jeter des déchets sur la voie publique (+2 points par rapport à 2020).

Le jet de mégot, en particulier, reste très fréquent rapporté au nombre de fumeurs : 9% des Français, soit plus d’1 fumeur sur 42 , jettent leurs mégots par la fenêtre de leur voiture (-3 points) et 14% le font sur le trottoir ou dans le caniveau (+ 1 point).

Enfin, signe d’une négligence volontaire, 9% des Français (14% des moins de 35 ans) admettent qu’il leur arrive de laisser tomber un papier, un mouchoir ou un emballage dans la rue et de ne pas le ramasser et 4% de laisser une bouteille en plastique ou une canette sur la voie publique (8% des – de 35 ans). Il en va de même des masques, qu’il arrive à 4% d’entre eux (et jusqu’à 7% parmi les moins des 35 ans) de jeter sur la voie publique, soit l’équivalent de près de 2 millions de personnes rapporté à l’ensemble de la population.

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