Chaque année, de nombreuses opérations d’alternative à la sanction sont organisées. Elles ont pour but d’encourager les conducteurs à adopter de meilleurs comportements au volant et d’améliorer la sécurité sur les autoroutes.
Le dispositif de « l’alternative à la sanction », en place depuis 2003, est un dispositif offrant une alternative aux verbalisations des excès de vitesse des conducteurs. Organisés par les forces de l’ordre, la Sécurité Routière et la Fondation VINCI Autoroutes font très souvent partie de ces événements.
Dans la majorité des cas les contrevenants préfèrent effectuer un parcours plutôt que de se soumettre à une amende ou un retrait de points.
Depuis 2003, des stages de sensibilisation à la sécurité routière existent comme alternatives aux sanctions pour délits routiers. L’objectif de ces stages est de faire réfléchir les conducteurs à leurs comportements au volant, en optant pour une sanction pédagogique.
Ces stages visent à éviter les récidives et ont un impact préventif en sensibilisant à une conduite plus responsable.
Depuis sa création, la Fondation VINCI Autoroutes lutte pour la sécurité de l’ensemble des intervenants sur les routes et autoroutes.
Elle propose des sessions de sensibilisation, multiplie les campagnes de sensibilisation à ce sujet. Depuis 2018, la règle du corridor de sécurité est inscrite au code de la route. Elle consiste à changer de voie, à l’approche de tous véhicules équipés de feux spéciaux mais aussi de tous véhicules étant sur la bande d’arrêt d’urgence.
Cependant, ces stages ne sont pas gratuits et leur coût s’élève en moyenne à 200 euros, ce qui permet de maintenir une forme de sanction financière pour les contrevenants. Le stage dure entre une et deux journées et est animé par des experts en sécurité routière et des psychologues.
Le premier enseignement traite des différents facteurs de l’insécurité routière. Les contrevenants analysent des cas d’accidents pour comprendre les comportements dangereux et participent à des exercices de mise en situation pour adopter les bonnes pratiques
Le second se concentre sur des sujets comme la vitesse et les produits psychoactifs. Les participants découvrent les effets de la vitesse excessive et de la conduite sous l’emprise de substances psychoactives, à travers des discussions et des activités interactives.
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