Parentalité au volant : quand les enfants reproduisent les comportements de leurs parents sur la route

La Fondation VINCI Autoroutes dévoile les résultats d’une étude inédite réalisée par Ipsos auprès de 993 jeunes conducteurs de 18 à 25 ans, visant à évaluer l’impact de la conduite des parents sur les comportements au volant de leurs enfants. Ces derniers considèrent dans leur grande majorité (65%) que ce sont leurs parents qui les ont le plus influencés, bien davantage que le reste de leur entourage (10%) ou même que leurs moniteurs d’auto-écoles (25%). L’étude met en lumière une très nette corrélation entre les comportements au volant des parents et celui de leurs enfants devenus jeunes conducteurs.

Des jeunes conducteurs inégalement sensibilisés par leurs parents aux risques routiers et à la conduite responsable

La grande majorité des jeunes conducteurs déclarent que leurs parents les ont beaucoup sensibilisés aux risques liés à la consommation d’alcool et de stupéfiants au volant (73 %) ainsi qu’au port de la ceinture de sécurité (68 %). En revanche, en ce qui concerne les autres risques, l’éducation à la sécurité routière est plus inégale : près de la moitié d’entre eux déclarent n’avoir reçu que peu, voire pas du tout de recommandations de la part de leurs parents sur les risques liés à la vitesse (44 %) ou à l’utilisation du téléphone portable au volant (43 %), et plus de la moitié sur les risques de la fatigue au volant (55 %). Les messages relatifs au savoir-être sur la route sont également négligés : un jeune conducteur sur deux (49 %) n’a pas suffisamment été averti par ses parents de la vulnérabilité de certains usagers de la route, et deux tiers d’entre eux (63 %) de la nécessité de rester calme et courtois au volant.

La conduite des parents a une influence déterminante sur les comportements des jeunes conducteurs

Au-delà de l’éducation explicite, la transmission non verbale des comportements est frappante. 37 % des jeunes conducteurs qui ont vu leurs parents prendre le volant en ayant trop bu, avouent qu’il leur arrive aussi de rouler en état d’alcoolémie, soit trois fois plus que ceux dont les parents n’ont pas ce comportement (13 %). Cette répétition des comportements d’une génération à l’autre est encore plus critique en ce qui concerne la fatigue au volant : 71 % des jeunes dont les parents conduisent en étant très fatigués en font de même (contre seulement 29 % des jeunes dont les parents s’arrêtent pour se reposer). De même, 79 % des enfants dont les parents ont l’habitude de faire des pauses reconnaissent adopter à leur tour cette pratique (contre seulement 37 % de ceux dont les parents n’ont pas ce réflexe). Le mimétisme est également spectaculaire en ce qui concerne les incivilités à l’égard d’autrui : trois quarts des jeunes (72 %) dont les parents ne s’arrêtent pas pour laisser passer les piétons reproduisent à leur tour ce comportement ; tandis qu’à l’inverse, ils sont exactement la même proportion (72 %) à leur céder le passage lorsque leurs parents se montrent respectueux des piétons.

Deux comportements à risque résistent à l’apprentissage implicite : l’usage du téléphone au volant et la vitesse excessive

Dans deux cas de figure, les jeunes adoptent largement des comportements à risques qu’ils n’ont pourtant pas nécessairement observés chez leurs parents : 42 % téléphonent ou lisent et écrivent des SMS en conduisant, alors même que leurs parents n’utilisent pas leur téléphone au volant, et 45 % dépassent les limitations de vitesse quand bien même leurs parents les respectent scrupuleusement.

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Transmission des prises de risques : l’exigence d’exemplarité dans l’éducation à la sécurité routière

Alors que 65 % des jeunes conducteurs reconnaissent que la conduite de leurs parents a eu une influence prépondérante sur leurs propres comportements sur la route – attestée à travers la reproduction des comportements d’une génération à l’autre –, les parents se voient investis d’une responsabilité majeure quant aux prises de risques des futurs conducteurs. Ce d’autant qu’en dépit des infractions observées par leurs enfants, ils jouissent aux yeux de ces derniers d’une appréciation très positive de leur conduite : 8,1/10 pour les mères et 7,8/10 pour les pères, soit une note meilleure que celle qu’ils s’attribuent à eux-mêmes (7,6/10).

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