La Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable a publié les résultats de la 8ème édition de l’enquête réalisée par IPSOS sur la gestion des déchets par les Français sur les routes de vacances. Comment expliquer de telles pratiques ? Ont-ils pleinement consciences de leurs actes ? Appliquent-ils les mêmes gestes dans leur vie quotidienne ?
Réalisée chaque année, l’enquête révèle les comportements inciviques que certains Français ont envers leur gestion de déchets. Chaque jour, ce sont en moyenne 25 tonnes de déchets sauvages ramassés le long des autoroutes par des intervenants autoroutiers.
Selon l’enquête IPSOS, plus d’1 conducteur sur 4 jette encore ses déchets par la fenêtre de sa voiture sur autoroute dont 36 % des jeunes de moins de 35 ans.
Fort de ces résultats préoccupants, la Fondation VINCI Autoroutes continue dans le prolongement de sa campagne sur la Jettomanie diffusé durant l’été 2021 en déployant une toute nouvelle campagne de sensibilisation du grand public.
Dans un spot de 35 secondes, diffusé sur internet et les réseaux sociaux, la campagne « Quel remède pour soigner la Jettomanie aiguë » interroge sur cette mauvaise habitude de jeter par la fenêtre. Au travers de l’humour et avec la présence de l'humoriste youtubeur Maxime Musqua, celle-ci invite chacun à réfléchir sur ce geste impulsif et à réfléchir aux bonnes pratiques à avoir. La campagne sera également exposée sous forme d’affiches sur les 453 aires du réseau VINCI Autoroutes.
Dans la vie quotidienne, le tri des déchets est une pratique courante auprès de nombreux Français. En effet, ils sont 90% à trier régulièrement leurs déchets dans leur vie de tous les jours et 84% affirment également le faire sur leur lieu de vacances.
Néanmoins, l’enquête IPSOS révèle que cette pratique diffère sur les aires d’autoroutes : celle-ci connaît un léger recul.
74% des Français déclarent trier régulièrement leurs déchets soit 16 points de moins que dans leur vie quotidienne.
Pourtant toutes les aires (de services et de repos) du réseau autoroutier concédé sont équipées pour le tri sélectif. Ce type de comportement s’explique par un moindre engagement en faveur de la préservation de l’environnement.
4 Français sur 10 reconnaissent abandonner leurs déchets sur la voie publique.
Plus d’1 sur 4 admet jeter ses déchets par la fenêtre de sa voiture sur autoroute.
La jettomanie concerne 1 Français sur 4 et 1 jeune de moins de 35 ans sur 3. Cette pratique s’explique notamment par un manque de compréhension des différentes poubelles (34%) ou le choix d’emporter ses déchets avec soi pour ne pas toucher les poubelles (16%).
En effet, selon les raisons expliquant pour les Français jeter leur déchet dans les espaces publics, sur les routes et les autoroutes, 74% ont justifié leur geste par l’absence de poubelles à proximité ou par des poubelles trop pleines. Néanmoins, cette pratique prend également de l’ampleur dans la vie de tous les jours, 41% des Français admettent qu’il leur arrive de jeter des déchets sur la voie publique. (+3 points par rapport à 2020).
44% justifient ce geste par le refus de conserver leurs déchets avec eux pour les mettre à la poubelle plus tard et 30 % estiment que les impôts qu’ils paient doivent servir au ramassage de ces déchets sauvages.
Parmi ces gestes, le jet de mégot demeure très courant. En effet, 26% des fumeurs, soit plus d’1 fumeur sur 4 déclarent jeter leur mégot par la fenêtre de leur voiture. Ce geste qui aux abords apparaît simple et innocent pour de nombreux Français peut entraîner de lourdes conséquences sur l’environnement : la pollution des eaux et des sols voire des risques d’incendies.
Près d’1 Français sur 3 déclare avoir déjà été affecté par les incendies de forêt.
En 2022, l’enquête IPSOS révèle l’inquiétude des Français face au risque de feu de forêt et montre que 69% (+10 points par rapport à 2021) considèrent que le fait de jeter un déchet par la fenêtre d’une voiture augmente beaucoup le risque d’incendie de forêt. Les Français ont conscience et sont 30% à avoir déjà subi les conséquences des incendies de forêt.
De plus, cette inquiétude face au risque d’incendie influence leurs comportements puisque les fumeurs des régions les plus exposées à ces risques sont moins susceptibles de jeter leur mégot dans la nature :
Les jeunes semblent de moins en moins engagés et concernés par l’impact des déchets sauvages et font preuve de négligence et d’incivisme. Ils sont moins nombreux à considérer que jeter un déchet par la fenêtre d’une voiture peut avoir des conséquences graves.
Ainsi, les moins de 35 ans sont :
Le jet de mégot est également une pratique courante pour cette génération : 38% des fumeurs de moins de 35 ans reconnaissent le faire par la fenêtre de leur voiture.
Néanmoins, alors qu’ils sont principalement responsables de la présence des déchets sur la route, ces jeunes sont favorables à la mise en place de mesures répressives pour lutter contre ces pratiques :
En revanche, ils sont plus nombreux à avoir déjà participé à une opération de nettoyage d’un site avec une association locale ou nationale :
Une expérience qui permet de mesurer l’importance des déchets sauvages et leurs conséquences et qui est le plus souvent un facteur déclencheur pour faire évoluer les comportements.
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