20 juillet 2022
A la veille d’un nouveau week-end de grands départs en vacances, la Fondation VINCI Autoroutes publie les premiers résultats d’une étude inédite sur la fréquence et la durée des arrêts effectués par les automobilistes lors de longs trajets sur autoroute.
Réalisée par Autoroutes Trafic, acteur historique de l’information trafic en France, et Arcadis, bureau d’études de mobilités et déplacements, cette étude s’appuie sur les données collectées, de façon anonyme (Floating Car Data), via les systèmes de géolocalisation des véhicules. Près de 18 000 trajets effectués sur 4 itinéraires différents, longs de 550 à 940 km, ont été analysés. Les résultats révèlent notamment que 20% des longs trajets sont effectués sans aucun arrêt, et qu’en moyenne 55% des temps d’arrêt sur les aires sont inférieurs à 20 minutes, soit une durée insuffisante pour réaliser une pause réparatrice.
Face à ce constat, et alors que la somnolence demeure la 1ère cause d’accidents mortels sur autoroute[1], la Fondation VINCI Autoroutes déploie un large dispositif pour sensibiliser les conducteurs au risque d’endormissement au volant et leur permettre de faire une sieste flash, seul antidote efficace à la somnolence.
Les 21, 22 et 23 juillet, sur l’aire de Limours-Janvry (A10), la Fondation propose aux vacanciers d’expérimenter une courte sieste dans des cocons conçus par son partenaire Nap&Up, une start-up qui promeut la pratique de la micro-sieste. Pour accompagner les « conducteurs siesteurs » et faciliter leur détente, Nap&Up et la Fondation ont conçu ensemble un podcast exclusif permettant de trouver facilement le sommeil lors d’une pause. Ce dispositif sera également en place jusqu’au 20 août, tous les vendredis et samedis, sur 14 aires animées du réseau VINCI Autoroutes, dans les « espaces sieste » de la Fondation VINCI Autoroutes. Les vacanciers pourront y retrouver des coussins géants et le podcast, à télécharger via un QR Code, pour se reposer et retrouver un bon niveau d’éveil avant de reprendre la route.
[1] Bilan des accidents mortels sur autoroutes concédées 2020 - ASFA
L’étude a permis d’analyser les données de 17 870 trajets répartis sur quatre itinéraires longs de 550 km à 940 km, essentiellement réalisés sur autoroute : Paris – Nice (930 km), Nancy ou Strasbourg – Perpignan (940 km), Lyon – Bordeaux (550 km) et Paris – Bordeaux (600 km). Les données ont été relevées pendant 10 mois, du 1er juin 2021 ou 31 mars 2022, et permettent de distinguer les trajets effectués le week-end ou en semaine et les périodes de trafic dense ou fluide.
Alors même que les trajets analysés présentent des temps de conduite effectifs très significatifs, - de 5h minimum pour un Paris - Bordeaux à 7h minimum pour un Paris-Nice (non compris les temps de pause) - en moyenne 20 % des trajets sont réalisés sans arrêt. Sur l’itinéraire le plus court (Lyon – Bordeaux), la proportion est même de 35 % en situation de trafic fluide et de 24 % quand le trafic est dense. Sur l’itinéraire Paris-Bordeaux, long de 600 km, 15 % conducteurs ne s’arrêtent pas du tout durant le trajet. Sur ce même itinéraire, plus de la moitié des conducteurs (56 %) ne font au mieux qu’un seul arrêt, que le trafic soit fluide ou dense.
Les données issues des GPS enregistrent les temps d’arrêt depuis la coupure du moteur jusqu’au redémarrage du véhicule. 55 % des arrêts sont inférieurs à 20 minutes. Compte tenu des actions habituellement effectuées lors d’un arrêt (passage aux toilettes, prise de carburant, achat en boutique ou restauration rapide), le temps disponible pour se reposer est trop court. Pour prévenir la somnolence au volant, les spécialistes du sommeil recommandent en effet un temps de repos effectif, si nécessaire avec une courte sieste, de 15 minutes environ, afin de retrouver un bon niveau d’éveil[1].
A noter que la durée des arrêts varie entre la semaine et le week-end, pendant lequel les arrêts sont légèrement plus longs. Ainsi sur l’itinéraire Paris – Bordeaux, 57 % des arrêts sont inférieurs à 20 minutes en semaine vs. 52 % le week-end. Sur l’itinéraire Paris – Nice, 61 % des arrêts sont d’une durée inférieure à 20 minutes en semaine vs. 53 % le week-end. Quelle que soit l’heure de la journée, le temps d’arrêt moyen est plus long le week-end de 5 à 10 minutes en moyenne par rapport à la semaine.
Le temps d’arrêt varie également en fonction du niveau de trafic. Ainsi, les temps d’arrêt supérieurs à 20 minutes sont plus nombreux lorsque le trafic est dense. Sur l’itinéraire Paris – Bordeaux, 51 % des arrêts durent entre 20 minutes et 2 heures lorsque le trafic est dense vs. 40 % quand le trafic est fluide. De même, sur l’itinéraire Lyon – Bordeaux, 53 % des arrêts présentent une durée comprise entre 20 minutes et 2 heures lorsque le trafic est dense vs. 49 % quand le trafic est fluide.
En revanche, le temps d’arrêt ne varie pas en fonction du temps de conduite.
[1] Etude « Evaluation de l’efficacité d’une sieste à mi-parcours sur la vigilance et la conduite » (2020) - Unité mixte de recherche COMETE2, INSERM/Unicaen
Fidèle à sa démarche de prévention, fondée sur le soutien d’études innovantes dont les résultats sont partagés avec le grand public via des campagnes et des opérations de sensibilisation, la Fondation VINCI Autoroutes déploie cet été un large dispositif pour apporter conseils et outils pratiques aux voyageurs pour les aider à prévenir la somnolence au volant.
Les « espaces sieste » de la Fondation VINCI Autoroutes sont implantés en 14 points du réseau VINCI Autoroutes, tous les vendredis et samedis de l’été, dans le cadre des animations #BienArriver. Les vacanciers y trouvent un espace propice au repos : coussins géants installés dans des zones calmes et ombragées, distribution de kits sommeil (masques et bouchons d’oreilles) pour s’isoler de la lumière et du bruit, accompagnement à la sieste avec un podcast exclusif réalisé en collaboration avec la startup Nap&Up (téléchargeable via un QR Code accessible sur place ou via le site internet de la Fondation), ou encore propositions d’étirements guidés pour prolonger ce moment de réactivation relaxant avant de reprendre la route.
L’étude sur l’efficacité d’une sieste réalisée à la mi-journée lors d’un long trajet[1], financée par la Fondation VINCI Autoroutes et dont les résultats ont été publiés en 2020, a mis en évidence l’efficacité de la sieste pour prévenir la somnolence au volant. Elle a notamment montré que dormir pendant la pause méridienne, en position allongée ou même sur le siège de la voiture, améliore significativement la vigilance (+21% après une heure de conduite) et diminue la somnolence dès la reprise de la conduite l’après-midi (-39% après 1 heure). Elle montre également que les bénéfices sont bien supérieurs à une pause sans sommeil, et que l’absence de sieste augmente le risque d’accident.
[1] Etude « Evaluation de l’efficacité d’une sieste à mi-parcours sur la vigilance et la conduite » (2020) réalisée par l’Unité mixte de recherche COMETE, INSERM/Unicaen.
Les 21, 22 et 23 juillet, l’aire de Limours-Janvry (A10) devient « l’aire de la sieste », offrant aux voyageurs un large espace pour découvrir la sieste flash avec :
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