Baromètre de la conduite responsable 2012

La Fondation VINCI Autoroutes publie la seconde édition de son Baromètre de la conduite responsable

 

En cette période de chassés-croisés des vacances d’hiver, la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable et Ipsos dressent un nouveau panorama de l’état d’esprit et des comportements des conducteurs français. Cèdent-ils au fatalisme face à la violence routière ? Quel est l’impact des nouvelles technologies sur leur conduite ? Ont-ils déjà été confrontés à l’hypovigilance et à ses conséquences et adoptent-ils les bons comportements pour s’en prémunir ? En résumé, sont-ils des conducteurs responsables ?

En 2012, l’acceptabilité de la violence routière régresse.

58% des personnes interrogées (+3 points par rapport à 2011) estiment que le nombre de personnes tuées sur la route peut encore baisser de façon très importante dans les prochaines années. Tristesse (34%) et colère (28%, + 7pts) sont les sentiments qui prédominent, tandis que l’impuissance (19%, -4 pts) et la résignation (5%) reculent. Cette évolution positive est sensible dans toutes les catégories de population.

Les Français identifient mieux l’inattention et la somnolence parmi les causes de la violence routière

Les personnes interrogées estiment que les principales causes d’accidents mortels ne sont pas seulement la prise d’alcool ou de stupéfiants (59%, -13 pts) et la vitesse excessive (35%, -9 pts). Ils incriminent davantage les phénomènes d’hypovigilance, tels que l’inattention (35%, +8 pts) et la somnolence (31%, +13 pts) – qui est chaque année la cause d’un accident mortel sur trois sur autoroutes. Cette prise de conscience constitue un facteur d’espoir dans la lutte contre l’insécurité routière et témoigne des résultats de la pédagogie menée auprès des conducteurs, auxquels la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable contribue à travers ses campagnes de sensibilisation.

Pour autant, cette prise de conscience semble avoir peu d’effets sur la prise de risques

L’usage des nouvelles technologies au volant, par exemple, se banalise, détournant l’attention des conducteurs de la route. Ainsi, 26% d’entre eux téléphonent sans kit mains libres, 24% reconnaissent régler leur GPS en roulant et 20% (+ 8 pts) lire ou écrire des SMS. C’est chez les jeunes que l’usage des smartphones est le plus préoccupant : lecture et envoi de SMS et de mails en situation de conduite progressent de 18 points chez eux, passant de 27% en 2011 à 45% en 2012. Il arrive même à près d’un jeune sur 10 de surfer sur internet tout en conduisant.

 

Par ailleurs, face au risque d’hypovigilance, les comportements sont encore trop largement inadaptés : si 37% des conducteurs reconnaissent s’être déjà assoupis au volant, ils sont aussi une très large majorité à déclarer se coucher plus tard ou se lever plus tôt que d’habitude les veilles de grand départs (82%, dont 34% souvent), et plus d’un sur quatre (26%) à surestimer dangereusement leur capacité à rester éveillé en conduisant en état de fatigue. La règle de la pause toutes les deux heures n’est respectée que par 53% des conducteurs.

 

De façon plus générale, les attitudes dangereuses sont toujours de mise. Les Français se rendent toujours autant coupables d’infractions au code de la route : 87% avouent qu’il leur arrive de dépasser de quelques kilomètres/heures la limitation de vitesse indiquée (dont 19% fréquemment), 61% de ne pas respecter les distances de sécurité, 52% de doubler en oubliant de mettre son clignotant. 32% des sondés, soit un conducteur sur trois, ne ralentissent pas à proximité d’une zone d’intervention d’agents autoroutiers. Or toutes les semaines en moyenne, un véhicule d’intervention autoroutier est heurté par un conducteur.

Sur la route, l’enfer, c’est toujours les autres

Les Français se considèrent pourtant globalement comme des conducteurs vigilants (72%), calmes (51%) et courtois (40%), pour ainsi sire jamais agressifs (3%) - alors même que 55% d’entre eux admettent avoir déjà injurié d’autres conducteurs… Ces derniers, à l’inverse, sont perçus très négativement, comme stressés (41%), irresponsables (31%) ou dangereux (26%).

Les femmes, toujours plus prudentes que les hommes mais davantage sujettes à l’agressivité.

Elles se disent un peu moins souvent calmes lorsqu’elles sont au volant (46%, -8 points par rapport à 2011), mais aussi plus stressées (13%, +1 point) et agressives (+1 point). 16% d’entre elles avouent même être capables de descendre de leur véhicule pour s’expliquer avec un autre conducteur (16%, +4 points).

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