27 février 2014
La Fondation VINCI Autoroutes publie la quatrième édition de son Baromètre de la conduite responsable
A la veille du troisième week-end de chassé-croisé des vacances d’hiver, la Fondation VINCI Autoroutes livre les résultats d’une vaste enquête réalisée par Ipsos sur les comportements des conducteurs français et européens. Perçoivent-ils la violence routière comme une fatalité ? Les jugements qu’ils portent sur eux-mêmes et sur les autres conducteurs sont-ils conformes à la réalité ? Quelle place leurs habitudes de conduite laissent-elles aux comportements à risques ? Autrement dit : quels types de conducteurs sont-ils ?
Alors que l’Union européenne s’est fixé pour objectif de réduire de moitié la mortalité routière d’ici 2020, une large majorité des conducteurs européens (61%) se dit convaincue que des progrès très importants pourront encore être réalisés dans les années à venir. Les plus optimistes sont les Espagnols (78 %) et les Français (67%), qui ont enregistré en 2013 des baisses record de la mortalité sur leurs routes1 , ainsi que les Belges (68 %), qui déplorent quant à eux l’un des taux de mortalité sur route les plus élevés d’Europe2. Pour diminuer encore le nombre de victimes, les Européens ont conscience qu’il faut agir sur plusieurs facteurs. La conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants (selon 60 % des Européens et 78% des Français) est la cause d’accidents mortels la plus citée, suivie par l’inattention (51%) et la vitesse excessive (46%). Sur autoroute, la somnolence est spécifiquement identifiée comme un facteur d’accidentalité majeure (40%), notamment par les Français (58%) et les Britanniques (44%), qui la citent davantage même que la vitesse.
S’il y a un point sur lequel les Européens s’accordent par-delà les frontières, c’est dans l’évaluation très positive qu’ils font de leurs qualités de conducteurs, s’octroyant une note moyenne de 7,8 sur 10 (et même de 8/10 pour les Italiens). La quasi-totalité d’entre eux (97 %) emploie d’ailleurs au moins un adjectif positif (« vigilant » (75%), « calme » (52%), « courtois » (29%)…) pour décrire leur conduite. Ils ne sont que 3% à reconnaître de l’agressivité, et 0% à se juger irresponsables ou dangereux au volant… !
A l’inverse, à l’exception des Suédois, ils jugent très sévèrement les autres conducteurs, qu’ils considèrent comme stressés (43%), irresponsables (41%) ou même dangereux (24%). Ce sont les Italiens et les Français qui se montrent les plus critiques envers leurs compatriotes. D’un avis unanime, les Européens considèrent que les conducteurs modèles sont les Suédois (47%), suivis des Allemands (26%) et des Britanniques (13%), et que les conducteurs les moins responsables sont les Italiens (50%), ainsi que, dans une moindre mesure, les Espagnols (16%) et les Français (14%).
Méthodologie : pour réaliser ce panorama européen des comportements au volant, l’institut Ipsos a interrogé, du 29 janvier au 10 février 2014, par Internet, plus de 7 000 Européens – parmi lesquels 1 015 Français, 1 001 Allemands, 1 001 Belges, 1 002 Espagnols, 1 003 Britanniques, 1 004 Italiens et 1 006 Suédois. La représentativité de chaque échantillon national est assurée par l’utilisation de la méthode des quotas
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