Baromètre de la conduite responsable 2014

La Fondation VINCI Autoroutes publie la quatrième édition de son Baromètre de la conduite responsable

 

A la veille du troisième week-end de chassé-croisé des vacances d’hiver, la Fondation VINCI Autoroutes livre les résultats d’une vaste enquête réalisée par Ipsos sur les comportements des conducteurs français et européens. Perçoivent-ils la violence routière comme une fatalité ? Les jugements qu’ils portent sur eux-mêmes et sur les autres conducteurs sont-ils conformes à la réalité ? Quelle place leurs habitudes de conduite laissent-elles aux comportements à risques ? Autrement dit : quels types de conducteurs sont-ils ?

Les Européens considèrent majoritairement que la violence routière n’est pas un mal inéluctable.

Alors que l’Union européenne s’est fixé pour objectif de réduire de moitié la mortalité routière d’ici 2020, une large majorité des conducteurs européens (61%) se dit convaincue que des progrès très importants pourront encore être réalisés dans les années à venir. Les plus optimistes sont les Espagnols (78 %) et les Français (67%), qui ont enregistré en 2013 des baisses record de la mortalité sur leurs routes1 , ainsi que les Belges (68 %), qui déplorent quant à eux l’un des taux de mortalité sur route les plus élevés d’Europe2. Pour diminuer encore le nombre de victimes, les Européens ont conscience qu’il faut agir sur plusieurs facteurs. La conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants (selon 60 % des Européens et 78% des Français) est la cause d’accidents mortels la plus citée, suivie par l’inattention (51%) et la vitesse excessive (46%). Sur autoroute, la somnolence est spécifiquement identifiée comme un facteur d’accidentalité majeure (40%), notamment par les Français (58%) et les Britanniques (44%), qui la citent davantage même que la vitesse.

Des conducteurs exemplaires à leurs propres yeux…

S’il y a un point sur lequel les Européens s’accordent par-delà les frontières, c’est dans l’évaluation très positive qu’ils font de leurs qualités de conducteurs, s’octroyant une note moyenne de 7,8 sur 10 (et même de 8/10 pour les Italiens). La quasi-totalité d’entre eux (97 %) emploie d’ailleurs au moins un adjectif positif (« vigilant » (75%), « calme » (52%), « courtois » (29%)…) pour décrire leur conduite. Ils ne sont que 3% à reconnaître de l’agressivité, et 0% à se juger irresponsables ou dangereux au volant… !

 

A l’inverse, à l’exception des Suédois, ils jugent très sévèrement les autres conducteurs, qu’ils considèrent comme stressés (43%), irresponsables (41%) ou même dangereux (24%). Ce sont les Italiens et les Français qui se montrent les plus critiques envers leurs compatriotes. D’un avis unanime, les Européens considèrent que les conducteurs modèles sont les Suédois (47%), suivis des Allemands (26%) et des Britanniques (13%), et que les conducteurs les moins responsables sont les Italiens (50%), ainsi que, dans une moindre mesure, les Espagnols (16%) et les Français (14%).

… mais qui avouent ne pas respecter les règles simples de bonne conduite et adopter des comportements dangereux

  • 86% des conducteurs européens admettent qu’il leur arrive de dépasser de quelques km/h la limitation de vitesse autorisée (89% des conducteurs français et anglais)
  • 62% ne respectent pas les distances de sécurité (71% des conducteurs allemands et suédois)
  • 51% circulent sur la voie du milieu sur autoroute (56% des conducteurs belges) o 19% avouent qu’il leur arrive de conduire sans ceinture de sécurité (35% des conducteurs italiens)
  • 46% admettent téléphoner au volant avec kit mains libres (66% des conducteurs italiens)
  • 31% reconnaissent téléphoner au volant sans kit mains libres (46% des conducteurs suédois3 )
  • 26% envoient ou lisent des sms/mails en conduisant (35% des conducteurs italiens)
  • 56% reconnaissent qu’il leur arrive d’injurier les autres conducteurs (67% des conducteurs français et allemands)
  • 29% admettent coller délibérément les véhicules qui les précèdent (34% des conducteurs allemands)
  • 14% descendent parfois de leur véhicule pour s’expliquer avec un autre conducteur (21% des conducteurs italiens)

Alcool, médicaments, somnolence : des comportements à risque encore trop fréquents

  • Alcool : Les Européens, au premier rang desquels les Français (à 78%), sont bien conscients des dangers de la conduite sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiants, qu’ils placent en tête des causes d’accidents mortels sur les routes (à 60%). Ils affirment d’ailleurs dans leur immense majorité (pour 95% d’entre eux) ne jamais prendre le volant lorsqu’ils ressentent une diminution de leurs facultés due à l’alcool. Mais cette appréciation subjective n’est pas forcément bonne conseillère : plus d’un conducteur sur 10 (11%) – et jusqu’à 17% en France et 25% en Belgique ! – admet qu’il s’autorise à prendre le volant en étant au-dessus de la limite autorisée, dès lors qu’il ne ressent pas les effets de l’alcool. Médicaments : Notons également qu’un conducteur européen sur 10 déclare qu’il lui arrive de prendre le volant en ayant consommé des médicaments susceptibles d’altérer sa vigilance, la proportion la plus importante étant atteinte parmi les conducteurs français (18%).

 

  • Somnolence : Si les risques liés à l’hypovigilance sont globalement bien identifiés, notamment sur les autoroutes, puisque 74% des conducteurs affirment qu’il ne faut jamais prendre le volant en étant fatigué, plus d’un conducteur sur trois (34%) déclare qu’il lui arrive tout de même de le faire (ce taux montant à 40% parmi les conducteurs français). Les plus paradoxaux dans l’appréhension de ce risque sont les Allemands, qui sont à la fois les plus conscients du risque d’hypovigilance (83%) et ceux qui continuent dans la plus large proportion (54%) à conduire lorsqu’ils se sentent fatigués mais qu’ils y sont contraints. Leur temps moyen de conduite sans pause lors des longs trajets est par ailleurs de loin le plus long d’Europe, avec 3h43 (soit plus d’1h en moyenne de plus que les Français (2h45)). Dans l’application des bonnes pratiques pour prévenir la somnolence, les champions de la sieste récupératrice sont les Belges (81%) et les premiers adeptes du changement régulier de conducteur, les Suédois (81%).

 

Méthodologie : pour réaliser ce panorama européen des comportements au volant, l’institut Ipsos a interrogé, du 29 janvier au 10 février 2014, par Internet, plus de 7 000 Européens – parmi lesquels 1 015 Français, 1 001 Allemands, 1 001 Belges, 1 002 Espagnols, 1 003 Britanniques, 1 004 Italiens et 1 006 Suédois. La représentativité de chaque échantillon national est assurée par l’utilisation de la méthode des quotas

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