05 juillet 2018
En partenariat avec la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable et pour la première fois, Christophe Bourroux, spécialiste Auto chez RTL, s’est prêté à une expérimentation afin d’évaluer les risques liés à la somnolence et l’inattention au volant en conditions réelles de conduite.
Au départ de RTL à Neuilly-sur-Seine, le journaliste muni de capteurs, suivi par le docteur Maria-Antonia Quera-Salva du centre du sommeil de l’hôpital Raymond Poincaré de Garches – AP-HP et équipé de la technologie Toucango de la start-up Innov+, a parcouru 1 548 km. Son trajet a consisté en un Paris-Biarritz effectué de jour au départ de RTL, et en un retour réalisé de nuit à 24 heures d’intervalle.
101 km parcourus sur toute la durée du trajet (soit 1/7e du trajet) en montrant des signes de somnolence (tête et corps figés et mouvements de paupières très lents). 2 minutes cumulées de sommeil réel entre 4h et 5h enregistrées par l’électro-encéphalogramme, dont une période de sommeil de 24 secondes consécutives à 4h53 soit 864 mètres (l’équivalent de 8 terrains de football !) parcourus à 130 km/h en dormant.
« Ce sont des chiffres spectaculaires, qui font froid dans le dos. Car il y a un énorme décalage entre ce que l’on ressent et ce que montrent les enregistrements. Nous pensons tous pouvoir être assez éveillés pour continuer notre trajet alors même que notre corps nous dit le contraire, et cela malgré l’expérience importante qui est la mienne en matière de conduite ».
Christophe Bourroux
Spécialiste Auto chez RTL
« à l’occasion des premiers grands départs d’été ce week-end, de nombreux automobilistes vont prendre la route de nuit, que ce soit vendredi dans la soirée ou samedi à l’aube ; or, cette expérience rappelle que la conduite de nuit augmente de manière significative le risque de somnolence au volant, et notamment sur les derniers kilomètres du trajet. Pour mémoire, 28 % des accidents mortels sur autoroute ont lieu de nuit entre 22h et 6h alors que cette période ne totalise en temps normal que 9 % du trafic. Il est donc important d’anticiper le risque d’endormissement à tout moment de la journée, et a fortiori la nuit, en sachant reconnaître les signes de somnolence et en s’arrêtant régulièrement, au minimum toutes les 2 heures ».
Bernadette Moreau
déléguée générale de la Fondation VINCI Autoroutes pour une conduite responsable
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